vendredi 28 août 2009

Côte Est Sardaigne


Mardi 11 août – ARANCI – OLBIA – 7 milles

Courte mais rapide navigation avec un vent d’ouest soufflant en rafales a plus de 30 nœuds par moments. Vers midi, sous génois seul à 3 ris, nous filons 8 nœuds et nous faisons arroser, c’est dire …
Puis, c’est l’entrée du chenal d’Olbia avec son joli petit phare. Ce chenal est long de 3 milles et nous croisons d’énormes ferries, car Olbia est un important port de passagers et de commerce.
Au fond du port, il existe un ancien quai désaffecté auquel il est possible de s’amarrer.
Une grande place libre au milieu s’offre à nous et nous nous apprêtons à lancer nos amarres lorsque un homme sur le quai nous refoule à grands gestes ! Nous comprendrons la raison plus tard !
En nous faisant aider, nous parvenons à nous glisser dans une place libre, juste la taille du bateau…
Un peu plus tard, deux camions-citernes arrivent en face de la place que nous convoitions et un énorme yacht « Casino Royale » vient s’amarrer pour faire ses pleins !
Dès l’après-midi, nous nous mettons en quête d’une batterie et il nous faudra faire 3 magasins en parcourant la ville à pied par une grosse chaleur et l’aide d’un Italien sympathique qui téléphonera à un dernier magasin avant de trouver la batterie qui convient.
Un employé de ce magasin nous raccompagnera en voiture avec la batterie jusqu’à notre bateau … Sympas ces Sardes !
Olbia possède un centre historique très petit et assez rapidement visité. L’église San Paolo ainsi que la basilique San Simplicio toutes deux construites entièrement en granit sont intéressantes. Il y a également de jolies petites places ombragées , quelques rues commerçantes et animées.
De nombreux touristes sont de passage car la ville possède un aéroport ainsi qu’une importante gare maritime.
Le mercredi, nous voyons arriver « Baami » le cata d’Hervé qui se prépare à traverser vers la côte
Italienne. Nous espérons nous revoir plus tard dans notre voyage.

Vendredi 14 août –Olbia – CODA CAVALLO – 15 milles

Nous empruntons le chenal dans l’autre sens et ensuite nous longeons l’île Tavolara (Tavola = table en Italien), impressionnant bloc de pierre blanche jailli de la mer et qui culmine à près de 600 mètres d’altitude. Il est souvent couronné d’un chapeau de nuages blancs.
Nous entrons ainsi dans une très jolie baie fermée par l’île Tavolara, l’île Molara et le cap Coda Cavallo. C’est vers ce dernier que nous nous dirigeons afin de jeter l’ancre devant une plage bien abritée du vent d’Est.
Le trafic de bateaux est là aussi impressionnant, toutes sortes d’embarcations tracent la mer de leur sillage d’écume, faisant souvent de grosses vagues !
Nous mouillons très en arrière car il y a un grand nombre d’embarcations, surtout des bateaux à moteur, ceux-ci repartiront toud en fin d’après-midi et nous jouirons d’un endroit redevenu calme et serein au coucher du soleil.
Toute la journée, la plage a été saturée de monde, ils sont les uns sur les autres, bouchant même l’entrée de la plage ! Nous allons nous promener de l’autre côté, le long de la côte au vent, très belle et très découpée avec ses porphyres ocres, là il n’y a personne…




Samedi 15 aout Coda Cavallo – Taverna – 3 milles

Le lendemain, nous allons à 3 milles de là, trouver un endroit plus calme avec une eau toujours aussi transparente et chaude et goûtons les joies de bonnes baignades.

Dimanche 16 août – Taverna – La Caletta – 23 milles

David, Béatrice et leur fils Tanguy de Sainte-Marie arrivent aujourd’hui pour une semaine et nous allons nous retrouver à La Caletta , petit port voisin de leur lieu de villégiature.
La navigation, bien que contre le vent, est très agréable car le vent est régulier et nous marchons bien. Nous ne serons obligés de tirer qu’un seul petit bord pour passer au-dessus des roches Pedrami, très dangereuses.
Les 23 milles seront parcourus en 4 heures et nous nous amarrons à un quai d’attente avant de trouver une place à l’intérieur du port.
En fin d’après-midi, c’est avec grand plaisir que nous retrouvons nos amis Bretons et nous allons le soir déguster une pizza dans la petite cité balnéaire dont les rues sont noires de monde !
Le lendemain, nous profitons de la voiture pour aller tous ensemble visiter la petite ville de Nuoro située à l’intérieur du pays.

Mardi 17 août – Mercredi 18 août -La Caletta – Coda Cavallo – La Caletta -41 milles

Nos amis, qui sont aussi marins ( David est un fin régatier qui ne s’en laisse pas conter !) embarquent sur Algieba et nous les emmenons visiter les environs de l’île Tavolara que nous avons trouvé si agréables. David en profitera pour faire des réglages pointus des voiles et faire avancer le bateau un peu plus vite !
Au mouillage, Tanguy profitera pleinement des joies du bain, passant beaucoup de temps dans l’eau ! Et nous aurons un peu plus de fraîcheur qu’à terre …
Après une nuit tranquille, nous irons visiter Taverna le lendemain et le temps passe très vite, déjà nous revenons sur La Caletta par du petit temps qui nous obligera à terminer au moteur afin de rentrer avant la nuit.

Jeudi 19 août au samedi 21 août : Tourisme

Jeudi, toujours en compagnie de nos amis, nous faisons une excursion en voiture vers Porto Cervo, le port des milliardaires, où nous pouvons admirer quelques jolis voiliers high-tec , des canots Riva aux vernis irréprochables ainsi que d’autres beaux bateaux, bien sûr hors de portée de notre bourse !
Puis nous repartons vers l’intérieur et nous nous arrêtons à Calangianus, sympathique gros village avec des maisons typiques en granit, une belle église et de petites rues étroites et austères. Les gens sont très gentils et discutent facilement, à l’image d’un sympathique Sarde ayant travaillé en France … Et qui se souvient.
Vendredi, nous effectuons une nouvelle sortie en bateau l’après-midi où David peaufine encore plus les réglages des voiles. Le vent est établi à 10/11 nœuds , la mer est plate, il fait très beau et nous parcourons ainsi 25 milles tout en nous promenant.
Samedi, dernier jours de vacances pour David, Béatrice et Tanguy, sera consacré à une nouvelle excursion en voiture dans l’intérieur des terres. Nous visitons ainsi Orani, très joli village ancien peu fréquenté par les touristes. Nous nous promenons dans les petites ruelles , cueillant ci et là des raisins aux belles grappes qui pendent dans les treilles garnissant les murs de presque chaque maison … et finissons par nous perdre dans le dédale de ces ruelles !.
Ensuite, ce sera Gavoi et sa majestueuse église , nous ferons là notre pause déjeuner avant de gagner Orgosolo, pittoresque gros bourg coloré assis au pied des montagnes du Supramonte.
De nombreuses fresques sont peintes sur les murs des habitations et ont pour origine une protestation politique au début des années 60.
Puis ce sera Oliena et ses rues pavoisées que nous visiterons très rapidement car la journée avance et nos amis doivent rendre la voiture en fin d’après-midi. Il faut donc rentrer rapidement et nous nous disons au-revoir et à l’hiver prochain.

Dimanche 22 août – La Caletta- Cala Gorgone – 28 milles

Gentille navigation à la voile et nous arrivons à la Cala Gorgone, située au pied d’un ancien volcan éteint.
Nous jetons l’ancre devant un petit port, le site est magnifique, l’eau claire … mais malheureusement, mois d’août oblige, les zodiac, bateaux à passagers etc… nous passent au ras des moustaches à toute vitesse et font des vagues, le mouillage est plutôt agité ! Nous le quitterons sans regrets malgré la beauté du paysage.

Lundi 23 août – Cala Gorgone- Isola d’Ogliastra - 31 milles

Le vent étant absent ce matin, nous longeons au moteur le magnifique Golfe d’Orosei et nous pouvons admirer les hautes falaises de calcaire blanc trouées de nombreuses grottes plongeant dans une mer turquoise, tout cela sur fond de hautes montagnes… Splendide !
La Cala Di Luna est, dit-on, une des plus belles plages de Méditerranée et n’est accessible qu’en bateau.
Le plan d’eau est bien protégé par le Capo di Monte Santu et nous ne ressentons pas le vent mais nous commençons à voir au-delà, des moutons qui blanchissent la mer.
Nous prenons donc un ris avant d’arriver dans cette zone, le vent monte à 15 puis 20 à 25 nœuds et plus… Un 2è ris et nous devons tirer des bords pour aller dans la direction d’Ogliastra, Algieba file à 7/8 nœuds sur cette mer agitée.
Deux heures plus tard le vent diminue et nous pouvons larguer un ris puis deux avant d’arriver sur ce petit caillou qu’est l’île d’Ogliastra. De nombreux bateaux sont au mouillage et nous devons nous mettre en arrière par 15 mètres de fond.
Au soir, seuls 4 bateaux resteront et la nuit sera tranquille.

Mardi 24 août au vendredi 27 août - Arbatax

Ce port de commerce, de pêche et de plaisance n’est distant que de 3 milles et nous y entrons en fin de matinée. Nous avons l’intention de nous renseigner sur les possibilités d’hivernage car ce port est bien abrité et les environs sont jolis, mis à part les installations portuaires où une plate-forme pétrolière est en cours de construction.
Le village d’Arbatax est tout petit et construit sur un promontoire dominé par un phare. Une chapelle montre un joli clocher et de vraies cloches qui nous distillent leurs notes cristallines. Un mélange de vieilles maisons et de résidences nouvelles et aussi de commerces compose le village qui est plutôt agréable, une jolie cala occupant le côté mer du promontoire. Il y a même une petite gare pour un train touristique qui emmène les gens dans les villages de montagne.
La ville de Tortoli est distante de 4 à 5 kms et est facilement accessible en bus et aussi en vélo. Pour la première fois depuis des mois, nous avons de la pluie car les orages sont là.

mardi 11 août 2009

Porto Conte au Golfe d'Aranci

Lundi 27 juillet au Vendredi 31 juillet- Baie de Porto Conte

Nous séjournons pratiquement toute la semaine dans cette jolie baie, partageant notre temps entre les promenades à pied, pêche aux bigorneaux, baignades … dans ce cadre enchanteur.
Nous changeons de mouillage pour nous rapprocher d’un petit village mais c’est un peu moins tranquille car il y a un club de vacances et nous entendons les animations !

Samedi 2 août – Porto Conte – Porto Torres – 48 milles

Nous quittons le mouillage assez tôt car nous devons faire route à nouveau contre le vent, nous remontons la côte de Sardaigne en direction du nord.
Nous commençons donc à tirer des bords puis, le vent faiblissant, mettons le moteur et alternons ainsi les périodes voile-moteur.
La côte est très belle à l’image du Capo Caccia très impressionnant avec son petit phare perché tout là-haut. Puis c’est une succession de petits caps suivis de larges anses encadrées de montagnes qui nous emmène jusqu’au passage de Fornelli situé entre l’île Asinara (pointe extrême nord-ouest de la Sardaigne) et la Sardaigne.
Ce passage, qui permet d’économiser une vingtaine de milles, est très étroit et peu profond. Il n’est praticable que par beau temps, aussi c’est avec un peu d’appréhension que nous commençons à aligner les marques du passage( balises noir et blanc).
Cependant tout se passe bien, la mer est un miroir car l’endroit est déventé par l’île Asinara qui est un parc naturel. L’eau est transparente et nous voyons le fond de sable et de roches tandis que des bateaux sont mouillés un peu partout le long des ilôts … Par ce beau temps, l’endroit est paradisiaque !
Ensuite, nous retrouvons un peu de vent et nous pouvons continuer notre route à la voile au cap Sud-est en direction de Porto Torres.
L’endroit n’est pas très poétique, c’est un grand port de commerce qui fait suite à un terminal pétrolier… Un marinero très sympathique nous fait entrer au chausse-pied dans une place et nous voilà installés.

Dimanche 3 aout au mardi 5 août – Porto Torres

Finalement, cette petite marina est plutôt sympathique et a le mérite d’être bon marché. La ville n’est pas très grande et possède une rue principale toute en longueur où sont regroupés tous les commerces. Il y a aussi une grande place près de l’église.
A l’époque Romaine, la ville s’appelait Turis Lybissonis et était très prospère … De nombreux restes de cette époque ont été remis au jour, dont un très beau pont Romain qu’il est malheureusement difficile d’admirer sous un angle convenable, les alentours étant couverts de bambous et … de propriétés privées !
Le dimanche soir, c’est la fête au village et nous voyons un défilé de chars suivis de groupes de danseurs, tout cela dans une ambiance bon enfant, loin des débordements Espagnols !
Un orchestre local se produit également sur la place et les gens dansent au son des musiques du pays d’abord, puis du « disco universel ».
La météo annonçant un coup de mistral, nous décidons de rester deux jours supplémentaires… Le lundi, jour où exceptionnellement le soleil fait relâche, nous passons presque notre après-midi à chercher une boutique où l’on puisse nous imprimer un document administratif à renvoyer en France, arpentant toute la ville, essuyant deux refus avant de trouver le bon endroit. C’est moins facile quand on ne parle pas la langue !
Le mardi, nous prenons le bus pour visiter Sassari distante d’une vingtaine de kilomètres. Quelle heureuse initiative, nous découvrons une ville très belle pleine de trésors architecturaux de l’époque Génoise et Catalane , palais, églises , théâtre, venelles étroites avec des arches réunissant les deux côtés etc … Tout est plaisir pour les yeux !
Beaucoup d’édifices sont restés tels quels, des plantes poussant sur les murs et les toits, ce qui donne une impression de remontée dans le temps, certains sont cependant en cours de restauration.
La vie semble se dérouler lentement dans cette vieille ville, loin des trépidations de la nouvelle ville qui s’est développée autour !
Nous garderons un très bon souvenir de Sassari.

Mercredi 5 août – Porto Torres – Anse de La Colba - 43 milles

Départ à 7 heures, direction le Capo Testa à l’extrémité Nord de la Sardaigne. La navigation est paisible, un peu de moteur, puis à la voile sur une mer calme…
Nous ne sommes pas pressés, farniente sur le pont, et la route se fait doucement au près .Puis soudain, vers 16h, le vent se met à monter et les moutons apparaissent sur la mer, le bateau accélère et atteint rapidement 7 à 8 nœuds avec une gîte qui s’accentue, « il est temps de prendre un ris » comme dirait la chanson ! Chose faite et réduction du génois, nous continuons à filer mais une heure plus tard, ça mollit et il faut larguer le ris… C’est la Méditerranée !
Nous admirons au passage la discrétion des constructions sur la côte Sarde, les maisons se confondent avec la roche.
Nous mouillons dans une anse bordée d’une plage au sud du cap, la météo annonçant du vent du nord pour la nuit… Il soufflera du sud, générant du clapot heureusement pas trop fort. Dans le coin Eole est parfois un farceur !

Jeudi 6 août – La Colba – Golfe de Sant’Amanza ( Corse) – 20 milles

Ce n’était pas prévu, mais la tentation est grande d’aller faire un tour en Corse qui n’est distante que d’une dizaine de milles.
Nous traversons les Bouches de Bonifacio où la mer marmite et où le trafic maritime est intense, allant des cargos et ferries aux petits pneumatiques, en passant par les énormes yachts et les nombreux voiliers.
Le temps est magnifique et il y a un peu de vent d’ouest qui nous pousse tranquillement. Un voilier marchant au moteur se dirige vers nous de manière inquiétante, il se rapproche, je tourne la clé de contact pour démarrer le moteur … Rien ! Heureusement l’autre bateau change de direction au denier moment … ouf !
Reste à déterminer la panne, c’est la batterie moteur qui a claqué d’un seul coup, elle fonctionnait très bien encore le matin !
Je dépanne provisoirement en installant un système de mise en parallèle avec les batteries de service et ça démarre… Nous allons devoir remplacer rapidement la batterie défectueuse… De plus, la pompe du frigo a une fuite et le compartiment du groupe se remplit d’eau !
J’ai oublié, l’anémomètre refuse lui aussi de fonctionner, il va falloir aller en haut du mât faire une petite visite…
Quelle misère ces bateaux !


Vendredi 7 août- samedi 8 août – Golfe de Sant’Amanza

Nous nous plaisons bien dans cet endroit très sauvage, il y a peu de bateaux au mouillage et la nature y est très belle. Il est par contre difficile de se promener dans le maquis, les sentiers se terminant invariablement en cul-de-sac.
Pour faire un peu de ravitaillement, nous avons été obligés de faire une demie-heure d’annexe puis 3 kilomètres à pied pour trouver une épicerie ( horriblement chère), mais cela nous a fait une agréable promenade sur les petites routes.
Vers le fond du golfe, il y a beaucoup plus de bateaux, notamment des yachts à moteur et aussi plein de petites vedettes. Tout ça n’arrête pas de circuler et de faire des vagues ! On voit que c’est le mois d’août !
La Corse est quand même très belle et a su protéger son rivage! Ici, pas de résidences ni d’immeubles comme en Espagne… La nature sauvage !
Je passe du temps à essayer de trouver une solution pour la fuite du frigo car cela devient inquiétant. Je pense que c’est un joint de la pompe qui est défectueux mais l’accès est très difficile. Je finis par démonter le support et retourner le groupe, au risque de casser les tuyaux contenant le fréon. Ainsi je peux resserrer le corps de pompe et mettre un peu de colle magique à l’endroit du joint.
Je remonte le tout et … ça ne fuit plus !

Dimanche 9 août – Golfe de Sant’Amanza- Golfo d’Aranci ( Sardaigne) - 44 milles

Nous avons décidé de passer à côté de l’archipel de La Maddalena qui est pourtant très beau car il y a trop de monde et les mouillages sont payants et très chers !
Nous rasons donc ces îles aux rochers découpés car le vent (contraire bien sûr) nous oblige à serrer la côte. Nous devrons d’ailleurs tirer deux bords pour passer les caps qui se dressent sur notre route.
Nous « admirons » au passage les énormes yachts mouillés ici et là dans les criques.
Sur la mer, nous croisons et nous faisons doubler par ces innombrables machines qui font des gerbes d’eau et des vagues… Le trafic est incessant, ils nous passent au ras, sans ralentir ! Des gros, des petits !
Plus tard, nous longeons la Costa Smeralda, la côte des milliardaires et son célèbre port : Porto Cervo construit par le « Consortium de la Costa Smeralda » à l’initiative de Karim Aga Khan ! Pour aller là-bas, il faut avoir un (très) gros bateau et un solide porte-monnaie !
Puis c’est le Capo Figari, majestueux avec ses falaises de calcaire blanc rosé plongeant dans l’eau bleue, qui ouvre une grande baie avec au Nord le Golfo Aranci où nous mouillons près du port de pêche.
Pratiquement toute la navigation s’est effectuée à la voile au près serré avec, pour une fois, un vent d’est régulier.



Lundi 10 août – Golfo Aranci

Petite bourgade, port de pêche et station balnéaire adossée à la montagne, Aranci est agréable mais vite visitée.